Bienvenue à Lesse Capade
Le restaurant au bord de l'eau : Lesse Capade
Figurer au carnet d’adresses d’Eric Martin, chef du Lemonnier, est un privilège qui ne se boude pas. Mais Olivier et Caroline Michel méritent amplement cette prestigieuse fréquentation : à deux, ils signent un restaurant à l’atmosphère campagnarde qui jouit d’une magnifique situation en bord de Lesse. Si Olivier se surpasse en cuisine, Caroline – qui est vétérinaire en dehors de ses heures de service – se charge de la salle avec beaucoup de douceur.
On vient à Lesse Capade pour goûter l’excellente côte à l’os, accompagnée d’une redoutable sauce béarnaise maison, mais également les salades, terrines de gibier, asperges à la flamande et conseils vin confiés en fonction de l’inspiration du moment. De passage au mois d’août ? On ne manque pas de commander le chevreuil « pirché » - comprendre « chassé à l’affût » et donc beaucoup plus tendre dans la mesure où l’animal ne connaît alors pas le stress d’une chasse classique – préparé en papillotes. Sans oublier d’aller voir au bout du jardin les pigeons du chef, colombophile passionné.
Le Vif Week-end du 9/08/2012
Et au fond coule une rivière
Ce n’est pas parce que les deux principales rivières wallonnes dédiées au kayak font la gueule à l’étiage que l’on va se priver d’y aller. Bien au contraire, c’est le moment de profiter du côté paisible de ces rivières, pour une fois privées de braillards en goguette.
Le cadre
Voilà un petit restaurant au bout de nulle part en bord de Lesse où l’ambiance est détendue mais efficace. Les habitués sont présents et très vite, vous en devenez un… On se parle mais surtout, on s’écoute et on sympathise en toute simplicité. De la terrasse, la Lesse coule à vos pieds et parfois, un truc bizarre dépasse… Un casier de Jupiler au frais par quelques promeneurs par exemple. Ici pas de show crétin : une ambiance campagnarde. Quelques tables décorées simplement, une jolie véranda, une terrasse donnant sur le jardin et l’eau.
L’accueil
En cuisine, le patron vous proposera des produits de saison et de la région avant tout.Sa femme gère la salle de main de maitre… et une fois votre dernier café avalé, elle repart « bosser » comme vétérinaire.
La cuisine
Ici on demande ce qu’il y a aujourd’hui ou on jette un œil au tableau des suggestions. Les habitués disent que le chef a du « caractère », il est authentique plutôt. Il aime les truites, l’agneau, le chevreuil mais il s’éclate aussi sur les Saint-Jacques ou une magnifique pièce de bœuf accompagnée d’une béarnaise à tuer sa race.
Les vins
Là aussi, il vaut mieux demander conseil au chef.
Est-ce cher ?
Comptez une bonne quarantaine d’euros plus ou moins pour le complet bonheur.
Faut-il y aller ?
Si vous aimez les choses vraies, il faut y aller sans hésiter, même sans kayak. Surtout sans kayak même.
La fourchette masquée du Moustique de l'édition du 30/07/2011
N'hésitez donc pas à réserver rapidement !
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